Le Seigneur est proche
En arrivant à la ville de Naïn (v. 11), Jésus est accueilli par une foule “considérable” qui accompagne une veuve dont le fils unique est mort ; on le porte au cimetière pour l’enterrer. Le cœur plein de compassion, le Seigneur se tourne vers la mère veuve. “Ne pleure pas”, lui dit-il. C’est bien tout le contraire de ce qu’elle pouvait attendre de sa part. Si nous disions une telle chose, cela dénoterait de notre part un manque total de compréhension et de sensibilité. Seul notre Seigneur peut parler ainsi, car il a pouvoir sur la mort.
Jésus touche le cercueil ouvert. Là encore, il fait ce que personne n’attendait ni n’aurait fait, car en le faisant il se rendait impur selon la Loi juive. Les porteurs s’arrêtent. Le Seigneur s’adresse alors au mort : “Jeune homme, je te dis, lève-toi !”. Qui oserait dire une chose pareille ? Cela aussi pouvait paraître insensé, mais c’est le Seigneur qui le dit, Celui qui donne la vie. Alors, à la vue de tous, “le mort se souleva et s’assit, puis il commença à parler” (v. 15). L’action et la parole : preuves merveilleuses de la vie ! Jésus a dit : “Comme le Père réveille les morts et les fait vivre, de même aussi le Fils fait vivre ceux qu’il veut” (Jean 5. 21). Puis le Seigneur donne le jeune homme vivant à sa mère. Lui seul pouvait le faire, et elle peut bien alors s’arrêter de pleurer comme il le lui avait dit.
La veuve n’a rien demandé. Son fils non plus, évidemment. Ce miracle est intégralement l’œuvre du Seigneur, et à son initiative. Devant cette manifestation évidente de la puissance divine, les gens sont saisis de crainte et glorifient Dieu. Aujourd’hui encore, le Seigneur Jésus peut faire ce que personne d’autre ne peut faire ; il peut renverser entièrement les situations les plus désespérées. Il peut non seulement donner la vie physique comme il le juge bon, mais donner la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. Il a lui-même affirmé : “En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24).