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Le Seigneur est proche

Il est méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur.
Ésaïe 53. 3
Voici mon serviteur (5)
Un “homme de douleurs”

Ce verset fait partie de la confession future d’Israël ; elle commence au verset 2, où le peuple terrestre reconnaît ce que le Messie a expérimenté quand il est venu : il n’a pas été reconnu ni apprécié. Les conducteurs d’Israël ont influencé la nation, et ainsi il a été méprisé et rejeté, ce qui l’a conduit à la croix. Après sa résurrection et son élévation dans la gloire, il a encore été rejeté, et il en sera de nouveau ainsi dans un avenir proche, quand beaucoup parmi son peuple se grouperont autour d’un faux messie. Cela a été prédit par le Seigneur Jésus (Jean 5. 43) qui annonçait son rejet à la fin. En vérité, il a été, il est et il sera méprisé, rejeté, refusé, et abandonné, “homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur”.

Qui peut comprendre ce que cela a été pour notre Seigneur – lui qui était pur, juste et bon – d’être entouré de toutes sortes de pécheurs, de rebelles et de blasphémateurs ! Israël a connu de terribles souffrances, mais rien ne peut être comparé avec celles que l’homme de douleurs a connues. Il a été incompris depuis son enfance, et il a été rejeté pendant son ministère terrestre. À la fin, il a été maltraité lors de ses procès injustes, et plus encore, sur la croix, il a connu de terribles souffrances de la part de l’homme. Mais par dessus tout, il a souffert les trois heures de ténèbres sous le jugement de Dieu contre le péché – une souffrance indescriptible.

Prenant la place de l’homme sous la colère de Dieu, Christ a enduré des douleurs insondables, qui ne se répéteront jamais ! Au cours de sa vie, il était en contact avec les souffrances physiques, mentales, émotionnelles en tous genres. En tant que grand Médecin, il ressentait dans son âme toute cette misère, ces maladies, et ces peines – ces fardeaux que le péché produisait chez les hommes autour de lui. Sur la croix, Jésus s’est identifié avec ces péchés : il les a “portés en son corps sur le bois” (1 Pierre 2. 24), en les confessant un à un. Il a été notre substitut (ou : remplaçant) : le Juste a souffert pour les injustes (1 Pierre 3. 18), il a réglé la question du péché à la pleine satisfaction d’un Dieu saint et juste.

A.E. Bouter

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