Le Seigneur est proche
Est-il déjà arrivé que Dieu regarde du haut du ciel et voie la vérité germant de la terre ? À maintes reprises, Dieu a abaissé son regard pour voir s’il y avait un juste, mais il n’en a pas même trouvé un seul (voir Romains 3. 10-12).
Déjà avant le déluge, ce triste constat peut être fait : “L’Éternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps” (Genèse 6. 5). Après le déluge, bien que le cœur de l’homme n’ait pas changé, Dieu a dit qu’il ne détruirait plus de nouveau tout ce qui est vivant. Qu’est-ce qui a poussé le cœur de Dieu à un tel changement ? Il donne lui-même la réponse. Après que Noé, sa famille et tous les animaux sont sortis de l’arche, Noé a bâti un autel à l’Éternel et a offert des holocaustes de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs. Le parfum de ces sacrifices est monté vers le ciel : “L’Éternel flaira une odeur agréable ; et l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de l’homme, car l’imagination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse” (Genèse 8. 18-21).
Ce qui a fait agir le cœur de Dieu, c’est son amour et la valeur qu’il trouvait dans les sacrifices offerts – images du seul sacrifice qui a satisfait son cœur, celui de son Agneau, son Fils unique et bien-aimé. Le cœur de l’homme est caractérisé par son désir de plaisirs et ses convoitises, et il ne souhaite pas que Dieu intervienne dans sa vie. Mais Dieu regarde au-delà de ce qui est dans le cœur de l’homme et il agit selon le bon plaisir de son propre cœur en révélant le parfum de Christ. Dans la croix de Christ, “la bonté et la vérité se sont rencontrées” et “la justice et la paix se sont embrassées”. Maintenant Dieu trouve son plaisir et une entière satisfaction en Christ ; en regardant du haut du ciel avec justice, il trouve sa joie en tous ceux qui sont acceptés et “rendus agréables dans le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6).