Le Seigneur est proche
Dans le chapitre 2 du livre des Actes, le Saint Esprit, comme un souffle violent, entre dans la maison où les disciples sont assis ; “des langues divisées, comme des flammes de feu”, se posent sur ses occupants. C’est le Seigneur qui adopte cette maison ; elle devient alors, dans ce passage, une image de l’assemblée – sa maison, une maison vivante formée et animée par le Saint Esprit.
Dès que le Saint Esprit est entré dans la maison, il parle par le moyen d’instruments qu’il est venu remplir. Il ne parle pas de ce qu’il était demandé à l’homme de faire, mais de ce que Dieu avait déjà fait en faveur de l’homme, de ses propres œuvres magnifiques. La vie sur la terre, la mort, la résurrection, et la gloire du Sauveur des hommes faisaient partie de ces “choses magnifiques de Dieu” (v. 11), que la grâce de Dieu faisait annoncer aux pécheurs par ces hommes “remplis de l’Esprit Saint” (v. 4). C’est ce que le Seigneur du temple était en train de faire. Il parlait de ce que lui, le Dieu sauveur, avait déjà fait, choses magnifiques qui conduisaient à la louange ceux qui les recevaient.
Nous avons là une image de que veut toujours produire le Saint Esprit dans l’Église. Certains d’entre nous sont plutôt disposés à toujours considérer le Seigneur comme l’étranger céleste qui a été rejeté et chassé de la terre. Cela est sûrement vrai, et il est bon et sain pour nous de l’avoir bien compris. Mais si cela devient la pensée exclusive ou même prédominante, nous serons conduits au légalisme et à un esprit de servitude et de crainte. Nous devons plutôt toujours laisser le Saint Esprit nous amener à connaître Christ dans la grâce qu’il exerce envers nous, dans l’amour qu’il a déclaré avoir pour nous, dans la sécurité éternelle que son sang apporte à notre condition, et dans la bénédiction assurée et lumineuse qu’il nous prépare.