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Le Seigneur est proche

Elle [Marie] entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Et il arriva, dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, que le petit enfant tressaillit dans son ventre.
Luc 1. 40, 41
Se retrouver “au pays des montagnes”

Ces deux femmes ont été choisies par Dieu pour l’accomplissement de ses plans ; c’est le choix de sa grâce. Dans l’humble habitation de Zacharie, elles sont occupées de Celui qui va venir. Seules Marie et Élisabeth discernent la pensée de Dieu à ce moment-là ; l’objet du cœur de Dieu est aussi l’objet du leur. Zacharie, muet pour un temps à cause de son incrédulité, s’est privé d’une telle bénédiction ; sa bouche est fermée quand il convenait de louer le Seigneur. Seules, Élisabeth et Marie, retirées “au pays des montagnes” (v. 39), inconnues du monde dont elles veulent se tenir à l’écart, parlent “l’une à l’autre” de Celui qui fait brûler leur cœur. Un livre de souvenir a été écrit pour ceux qui pensent à son Nom (Malachie 3. 16) !

Par le cœur, quelle connaissance elles ont acquise ! Elles sont conduites à louer et exalter le Seigneur et à exprimer dans le cantique ce que chacune a ainsi appris de Lui. Élisabeth parle de Celui qui vient comme d’une personne connue ; elle sait qu’il est le Béni, le Seigneur, le grand sujet de joie des siens et l’accomplissement de tout ce qui a été annoncé. Comme elles, nous pouvons dire : “Bienheureux ceux qui… ont cru” (Jean 20. 29). Car de la même façon que cela a eu lieu lors de cette première venue de Christ ici-bas, il y aura encore un accomplissement de toutes les choses qui ont été dites de la part du Seigneur. Le cœur acquiert ainsi la connaissance qui fortifie la foi et devient une source d’encouragement et de consolation pour ceux qui l’attendent.

Marie a aussi un cantique à chanter : elle célèbre, non pas comme Élisabeth ce que Christ est, mais ce qu’il fera. Elle parle comme si tout était déjà accompli : la foi seule peut voir les choses ainsi. Se réjouissant de ce qu’il a fait, elle loue son Nom et exalte sa miséricorde !

Tel est l’heureux privilège de ceux qui peuvent se retrouver “au pays des montagnes” – ne seraient-ils que deux, et même deux femmes, la plus faible expression du témoignage numériquement le plus réduit. Loin de l’agitation du monde, ils sont occupés de Celui qui vient et proclament ce qu’il est, ce qu’il a fait, et aussi ce qu’il fera. Quelle part heureuse et bénie !

P. Fuzier

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