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Le Seigneur est proche

Tu as gardé ma Parole.
Apocalypse 3. 8
Philadelphie réjouit le cœur du Seigneur (2)
Elle a gardé sa Parole

Les chrétiens de Thyatire accomplissent de grandes œuvres et ont un grand amour pour le Seigneur, mais ils ne gardent pas sa Parole : ils tolèrent de faux enseignements qui égarent les esclaves du Seigneur. En revanche, à Philadelphie, le Seigneur trouve ce que son cœur recherche. Il peut dire : “Tu as gardé ma Parole”. Pour cela il est nécessaire de la lire régulièrement en demandant au Seigneur de nous montrer comment la mettre en pratique sans rien ajouter ni retrancher de ce qui est écrit. Nous nous soumettrons alors à ses commandements et serons aussi rendus capables de discerner sa volonté, même lorsqu’il n’y a pas un commandement explicite à ce sujet.

Dans ses derniers moments avec ses disciples, notre Seigneur a expliqué clairement que la preuve de notre amour pour lui, c’est que nous gardions sa Parole. Il a dit : “Si vous m’aimez, gardez mes commandements” (Jean 14. 15). Et pour être sûr que nous le comprenions bien, il a ajouté : “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime(v. 21). Comme nous devrions être attentifs ! Et il n’est pas seulement question de commandements formels ; c’est aussi tout ce que le Seigneur a dit, et que l’Esprit de vérité répète aujourd’hui (Jean 16. 13). C’est pourquoi il a ajouté : “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole(Jean 14. 23). C’est ce qui nous permettra de demeurer dans son amour (Jean 15. 10). La preuve de notre amour pour Christ, ce ne sont pas de grandes œuvres et un grand zèle, de bons sentiments, des cantiques, des prières et des paroles d’adoration – quoique l’amour vrai pour le Seigneur puisse certainement se manifester ainsi – mais de garder sa Parole !

Dans ses épîtres, l’apôtre Jean a écrit : “L’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements” (1 Jean 5. 3) et : “L’amour, c’est que nous marchions selon ses commandements” (2 Jean 6). Jean était-il un peu légaliste en écrivant cela ? – Non, il avait le cœur plein de l’amour de Dieu, un cœur qui débordait pour faire ce qui plaisait à Dieu. C’est aussi ce qui caractérise Philadelphie ! Qu’il puisse être vrai de nous tous, ses rachetés, que nous gardons sa Parole, la laissant éclairer notre chemin pour ne pas dévier ni à gauche ni à droite – ni laxisme, ni légalisme – (voir Psaume 119. 105 ; Proverbes 4. 27). “Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre dire que mes enfants marchent dans la vérité” (3 Jean 4).

(à suivre)

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