Le Seigneur est proche
Les chrétiens de Laodicée ont beaucoup de prétentions. Ils disent : “Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien” (Apocalypse 3. 17). Je n’ai besoin de rien… pas même du Seigneur, semble-t-il, puisque nous le voyons se tenir à la porte et frapper. Leur cœur est dans un état terrible. Mais à Philadelphie, le Seigneur trouve ce que son cœur cherche. Il connaît leurs œuvres : rien de grand ou de magnifique aux yeux des hommes, car ils ont “peu de force”. Mais le Seigneur est si heureux de ce qu’il trouve à Philadelphie qu’il met devant eux “une porte ouverte que personne ne peut fermer” : il les encourage ainsi, malgré leur peu de force, mais aussi parce qu’ils ont peu de force.
Ce “peu de force” caractérise leurs œuvres, mais le Seigneur le mentionne dans la liste des choses que son cœur approuve : ces croyants n’ont pas de prétentions, ils savent qu’ils ont peu de force. Ils ont peu de force, mais ils connaissent Celui qui a dit à Paul : “Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse”. Et comme Paul, ils peuvent dire : “Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ demeure sur moi” (2 Corinthiens 12. 9). Ils savent très bien ce que Dieu veut dire quand il déclare : “Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées” (Zacharie 4. 6).