Ceux qui se rassemblaient vers Guedalia étaient “les pauvres, ceux qui n’avaient rien”, mais à qui le chef des gardes avait donné des vignes et des champs. Quant à nous, chrétiens, nous n’avons rien et nous ne sommes rien, mais de quelles richesses nous avons été bénis ! (voir Éphésiens 1. 3). Les vignes suggèrent la joie (voir Juges 9. 13) découlant de la communion avec le Père et le Fils, joie que nous pouvons encore connaître aujourd’hui (1 Jean 1. 1-3). Les champs nous rappellent que si nous cultivons ce qui nous a été donné, si nous l’apprécions réellement, nous aurons des fruits à apporter pour l’adoration et la louange à Dieu (voir Deutéronome 26. 1-11).

Nous voyons aussi que Jérémie, le prophète, a été amené à Guedalia. Aujourd’hui, dans l’assemblée, en nous réunissant autour du Seigneur, nous avons encore la parole prophétique à notre disposition (1 Corinthiens 14. 29-33). Non pas la prophétie dans le sens de prédire l’avenir, ou de donner une nouvelle révélation, mais dans le sens d’avoir une parole de la part du Seigneur pour le besoin actuel et le moment présent.

Enfin, nous voyons qu’Ébed-Mélec a été préservé lors de la chute de Jérusalem. Son nom signifie serviteur du Roi et, à cause de sa fidélité, Dieu lui adresse par Jérémie une parole d’encouragement spéciale. N’est-ce pas une chose merveilleuse de savoir que, même si les droits de notre Seigneur Jésus ont été reniés par beaucoup de vrais chrétiens, nous avons encore le privilège de pouvoir le servir en attendant son prochain retour, en nous attachant à lui être fidèles ? Et nous pouvons compter sur ses promesses.