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Le Seigneur est proche

L’Éternel dit à Moïse : Prends des drogues odoriférantes… tu en feras un encens composé, d’ouvrage de parfumeur, salé, pur, sain.
Exode 30. 34, 35
Les dons des mages (2)
De l’encens

La première mention de l’encens dans la Bible est celle des versets ci-dessus indiquant la fabrication de cet “encens composé” ; il était le plus saint et le plus pur, celui qu’on réservait au tabernacle, et plus tard au service dans le temple. L’odeur qu’il dégageait était exclusivement destinée à l’Éternel, comme il est écrit : “Quiconque en fera de semblable pour le flairer, sera retranché de ses peuples” (v. 38).

Il nous parle en figure de cette bonne odeur que Dieu trouvait en Christ dans sa vie d’homme sur la terre, dont lui seul pouvait apprécier la perfection. Chacun de ses ingrédients était mis à poids égal et pilé très fin (v. 35, 36). Quelqu’un a écrit à ce sujet : Chaque caractère d’excellence morale trouvait en Christ sa vraie place et sa juste proportion. Aucune qualité n’en remplaçait une autre, ou ne lui portait atteinte ; tout était salé, pur et saint, et répandait un parfum de si bonne odeur que Dieu seul pouvait l’apprécier.

L’encens était brûlé sur l’autel d’or, l’autel de l’encens (v. 1-4), mais il était également offert avec l’offrande de gâteau, un type bien connu de l’humanité sainte et sans péché de notre Seigneur Jésus Christ (Lévitique 2. 1, 2). La signification de l’encens en relation avec l’offrande de gâteau est alors très claire : tout ce que le Seigneur Jésus faisait dans ce monde comme Homme était pour le plaisir de Dieu.

Quand les mages ont offert le don de l’encens, ils n’ont sans doute pas eu l’intelligence spirituelle des choses que nous venons de considérer ; cependant, ils ont été conduits par Dieu à offrir à cet enfant ce qui symbolisait ce qu’il serait pour Dieu dans sa vie sur la terre. Ce Roi divin grandirait pour être un Homme saint et toutes ses actions seraient un doux parfum pour Dieu. L’Éternel avait déjà fait annoncer, par Ésaïe longtemps auparavant : “Voici mon serviteur… en qui mon âme trouve son plaisir” (42. 1).

(à suivre)

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