Le Seigneur est proche
La terre est remplie de combats, et peut-être aucun n’a été plus acharné que celui qui a été mené au sein même de l’Assemblée. Dans tous les âges, quel tragique gaspillage d’énergie quand un frère a tiré l’épée contre son frère à propos de choses relativement futiles et souvent égoïstes ! Et cela pour le plus grand plaisir et le profit de notre Ennemi commun.
Si nous connaissons un tel combat et que nous en sommes fatigués, ne tombons pourtant pas dans l’erreur inverse : penser qu’il n’y a vraiment rien qui justifie que l’on se batte. “Le bon combat” existe, et l’apôtre Paul l’a mené dans la mesure où ses intentions étaient dénuées de tout principe égoïste. C’est pour Dieu et pour la vérité qu’il combattait. De plus, les armes qu’il employait étaient “spirituelles” et non “charnelles” (voir 2 Corinthiens 10. 3-6). La foi chrétienne – l’ensemble des vérités du christianisme – est la grande cible des attaques de l’Adversaire. S’il nous attaque, c’est pour chercher à détruire la foi.
Il semblerait que l’apôtre fasse allusion dans ces versets à une course de relais. Le témoin de la foi avait été placé dans ses mains et, repoussant les attaques de l’Ennemi, il avait couru jusqu’à la fin de son parcours et passait maintenant le témoin intact à un autre ; il savait qu’au jour de “l’apparition” de Christ, “la couronne de justice” serait pour lui (v. 8). Paul a non seulement combattu le bon combat, mais il a couru sa course jusqu’à l’arrivée, ayant “gardé la foi”. Il pouvait alors la transmettre intacte à ceux qui devaient le suivre.
Et la récompense de Paul ne serait pas seulement pour lui, mais aussi pour tous les autres qui, comme lui, accomplissent fidèlement leur part de la course avec l’œil fixé sur le but. Les récompenses de la fidélité seront décernées à l’apparition de Christ, et ce moment est la vive espérance de tous les croyants qui cherchent activement à plaire au Seigneur. En revanche, pour ceux qui cherchent leur propre plaisir, le moment de son apparition, où tout sera manifesté publiquement, est une pensée très désagréable. Qu’en est-il pour moi ?