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Le Seigneur est proche

David courut, et se tint sur le Philistin, et prit son épée, et la tira de son fourreau, et le tua, et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme fort était mort, s’enfuirent.
1 Samuel 17. 51
Jeunes hommes de l’Écriture (13)
David (C)

C’est la propre épée de Goliath que David a employée pour mettre soudainement à mort le géant philistin ! L’action de David accomplie avec l’arme du géant est une illustration merveilleuse de la manière dont Christ, “par la mort”, a rendu impuissant “celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14). À cause du péché de l’homme, Satan avait le pouvoir de la mort, mais le Seigneur Jésus est devenu un Homme pour nous arracher à son pouvoir et nous donner la vie. Pour cela, il a dû entrer lui-même dans la mort : il “a été fait un peu moindre que les anges à cause de la souffrance de la mort… en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout” (Hébreux 2. 9).

Comme les fils d’Israël devant Goliath, tous les hommes se trouvaient sous le pouvoir et la crainte de la mort jusqu’à cette victoire décisive du Seigneur Jésus ; il a délivré “tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage” (Hébreux 2. 15 ; voir Romains 5. 12). Pour le croyant la mort n’est plus un ennemi, elle fait maintenant partie des choses qui sont “à nous” (1 Corinthiens 3. 22). Dans un certain sens, la mort appartient au croyant. Depuis que Christ a porté notre jugement sur la croix, quand un chrétien meurt, ce n’est plus un jugement pour le péché. La mort, pour nous maintenant, est simplement celle qui nous emporte vers la gloire.

David revient vers Saül, “ayant la tête du Philistin à la main” (1 Samuel 17. 57). Quand Jonathan – lui aussi, un jeune homme – voit David ainsi, “il l’aima comme son âme” (18. 1). Jonathan donne à David sa robe de fils de roi, “ainsi que ses vêtements, jusqu’à son épée, et à son arc, et à sa ceinture” (v. 4). Belle image de l’attachement d’un croyant à Celui qu’il découvre comme son Sauveur et qu’il reconnaît alors aussi comme son Seigneur ! L’apôtre Paul pourra dire : “L’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14, 15).

d’après B. Reynolds

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