Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n’y a point de défaut… Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, ma fiancée.
Cantique des cantiques 4. 7, 9
L’Église, joie du Seigneur

Il est bon de nous reposer sur les pensées du Seigneur à l’égard des siens, de penser à sa miséricorde et à son amour plein de compassion. Il trouve de la joie dans son Épouse, et il parle de sa beauté et de son charme. Mais comment peut-il trouver en nous ce qui peut lui faire éprouver de la joie ? Il y trouve en effet ce qui est la joie et le bonheur de son cœur, bien que cette beauté ne soit pas ce que nous sommes en nous-mêmes. Tout vient de ce que lui-même a placé en nous.

Nous trouvons en Christ ce qui nous satisfait, et Christ trouve dans son Épouse, dans l’Église, ce qui réjouit son cœur. Nous pensons peut-être qu’il pourra seulement en être ainsi quand il se présentera à lui-même son Église, “glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable” ; elle sera alors “sainte et irréprochable” (Éphésiens 5. 27). Tout ce qui est sans valeur aura été abandonné, et il ne subsistera que ce qui aura été accompli par son travail parfait.

Mais ce n’est pas à ce moment-là que notre chapitre fait allusion. Ce jour de gloire et de joie au-delà de toute espérance viendra ; mais ce que nous trouvons ici est quelque chose d’encore plus merveilleux que ce qui se verra alors. Déjà maintenant, alors que nous traversons le désert, en route vers la gloire qui sera la part de l’Épouse auprès de l’Époux, le Seigneur lui-même trouve dans l’Église ce qui réjouit son cœur. Dans le ciel, à la droite du Père, il attend le jour des noces. Il est déjà la part de notre cœur, mais il trouve aussi en nous dès maintenant la joie et la satisfaction de son cœur.

Pensons-nous à cela ? Croyons-nous que Christ trouve sa joie en nous ? Nous pourrions bien dire qu’il a “ravi” notre cœur ; mais quand c’est lui qui dit que nous avons ravi son cœur, c’est vraiment merveilleux. Il trouve ses délices en nous, en celle qu’il nomme son Épouse. Et c’est bien ce qui fait la joie de l’Épouse lorsqu’elle s’oublie elle-même et ne parle plus de ce que son bien-aimé est pour elle, mais pense seulement à sa joie à lui : “Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi” (7. 10 ; comparez 2. 16 ; 6. 3).

W.T. P. Wolston

×