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Le Seigneur est proche

N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et sa propre grâce. Cette grâce nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles.
2 Timothée 1. 8, 9
Temps de déclin et encouragement

Paul encourage Timothée : “N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur”. C’était un temps difficile pour Timothée, les chrétiens étant alors persécutés et mis en prison. Beaucoup mouraient comme martyrs, et Paul lui-même était prisonnier, sur le point de subir le martyre. Timothée, ce jeune homme qui connaissait les Écritures, ressentait profondément le déclin du témoignage pour le Seigneur, et il avait besoin d’être poussé à employer le don qu’il avait reçu de Dieu.

Timothée savait que Paul n’avait pas honte de se ranger du côté de Christ, car l’apôtre pouvait déclarer : “Je sais qui j’ai cru” (2 Timothée 1. 12). Paul avait rencontré le Seigneur Jésus sur le chemin de Damas et lui avait posé cette question : “Qui es-tu, Seigneur ?”. Et il avait reçu cette réponse : “Je suis Jésus que tu persécutes” (Actes 9. 5). Ceux d’entre nous qui connaissent le Seigneur Jésus comme leur Sauveur peuvent aussi déclarer qu’il est Celui qui nous aime, qu’il nous a lavés de nos péchés dans son sang versé sur la croix, et qu’il nous a délivrés du jugement éternel. Nous sommes maintenant à l’abri et en sécurité. Il a payé notre dette ; il nous a appelés et mis à part pour lui-même, “selon son propre dessein et sa propre grâce”.

Une question nous est donc posée aujourd’hui : Voyons-nous les besoins parmi le peuple de Dieu ? Ne devrions-nous pas être poussés à fortifier les choses qui doivent demeurer et qui sont sur le point de disparaître ?

Le manque d’enseignement clair et de service pastoral est évident. Il y a toujours et partout des occasions d’encourager et de fortifier les brebis de notre Seigneur Jésus, le bon Berger. Le Seigneur entend les gémissements des siens et il voit la dispersion de ses brebis. Il attend aujourd’hui une réponse de notre cœur.

J. Redekop

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