Le Seigneur est proche
Ces lettres aux sept assemblées d’Asie décrivent en autant de tableaux successifs l’histoire de la chrétienté responsable. Le Seigneur se présente à chacune de ces églises. Il fait un inventaire précis de ce qu’il y trouve… ou n’y trouve pas. Il exhorte et promet sa récompense au vainqueur.
À Éphèse, en apparence, tout allait pour le mieux (v. 2, 3). Mais c’est au cœur que le Seigneur regarde. “Je me souviens de toi… de l’amour de tes fiançailles” (Jérémie 2. 2). Malheureusement, il n’y voit plus la réponse à son propre amour ; il a cessé d’y occuper la première place ! Or, si un cours d’eau est coupé près de sa source, les riverains près de l’embouchure ne le remarqueront pas tout de suite. Tant que l’eau s’écoulera, les rives resteront verdoyantes ; on y verra encore quelque temps la même animation, mais cela déclinera petit à petit. Ah, chers amis, interrogeons-nous ! Qu’en est-il, non de notre zèle, mais de nos affections pour Christ ? Pour enrayer ce déclin, le Seigneur fidèle va user d’un remède étrange : l’épreuve. Il lâche la bride à la puissance de Satan.
Après Éphèse (qui signifie : l’aimable) vient Smyrne (l’amère). Ce fut le temps des martyrs sous les cruels empereurs romains aux deuxième et troisième siècles. Alors, dans les arènes, devant les bêtes féroces, les chrétiens de Smyrne ont eu l’occasion de prouver leur amour pour leur Sauveur par une fidélité jusqu’à la mort.