Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Il a béni et je ne le révoquerai pas. Il n’a pas aperçu d’iniquité en Jacob, ni n’a vu d’injustice en Israël ; l’Éternel, son Dieu, est avec lui.
Nombres 23. 20, 21
Le regard que Dieu porte sur son peuple (1)

Il est profondément intéressant d’être témoin de la scène qui se déroule ici sur les hauts lieux de Baal, de noter la grande question qui est en jeu, d’écouter ceux qui parlent, d’être admis derrière la scène à une occasion aussi importante. Combien peu Israël était à même d’imaginer ce qui se passait entre l’Éternel et l’Ennemi ! Peut-être murmurait-il dans ses tentes au moment même où Dieu affirmait la perfection de son peuple par la bouche de Balaam, le prophète cupide. Balak aurait voulu qu’Israël soit maudit ; mais Dieu ne supportera pas que son peuple soit maudit par quiconque. Il se peut qu’il ait à s’occuper lui-même des errements de ce dernier ; mais il ne supportera pas qu’un autre parle contre lui. Il se peut qu’il ait à lui faire des reproches ; mais il ne permettra pas à un étranger de le faire.

C’est un point très intéressant car la grande question n’est pas tellement ce que l’Ennemi peut penser du peuple de Dieu, ou ce que celui-ci peut penser de lui-même. La question la plus importante est celle-ci : Qu’est-ce que Dieu pense de son peuple ? (voir 1 Corinthiens 4. 3, 4). Il sait exactement tout ce qui le concerne, tout ce qu’il est, tout ce qu’il a fait, tout ce qui est en lui. Tout est parfaitement découvert à son regard pénétrant. Il connaît tous les secrets les plus profonds du cœur et de la vie. Dieu nous connaît parfaitement, et c’est à lui que nous avons affaire (voir Hébreux 4. 13).

Et pourtant, il ne relève pas les fautes de son peuple : “Que tes tentes sont belles, ô Jacob !” s’exclame Dieu par la bouche du prophète (Nombres 24. 5). Car en ce qui concerne la position dans laquelle il nous a placés, notre Dieu nous voit “en Christ” (2 Corinthiens 5. 17), comme recouverts par sa beauté, par ses perfections. Quand il considère son peuple, il voit en lui son propre ouvrage – nous qu’il a acquis pour lui dans sa grâce souveraine. Son caractère, son nom, sa gloire, et la perfection de son œuvre sont tous impliqués dans la position de ceux avec lesquels il s’est lié. C’est pourquoi il nous voit comme parfaits en Christ. Ainsi nous pouvons dire dans le langage triomphant de l’apôtre Paul : “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?” (Romains 8. 31).

(à suivre)

×