Le Seigneur est proche
Il est facile de comprendre que, pour le chrétien, il y ait “un temps d’aimer”. L’amour est la preuve de la vie nouvelle dans le croyant, comme Jean le dit : “Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères” (1 Jean 3. 14). Dans son dernier message aux disciples, le Seigneur leur a donné un nouveau commandement. Il leur dit : “Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l’un l’autre” (Jean 13. 34). Le commandement qui disait “d’aimer son prochain” se trouvait déjà dans l’Ancien Testament (Lévitique 19. 18). Mais la mesure de l’amour du croyant était nouvelle – et bien plus élevée : “comme je vous ai aimés”. L’amour du Seigneur pour les siens est la mesure de notre amour.
Lorsque Jean a écrit plus tard ses épîtres, le commandement n’était plus “nouveau”. C’est ainsi qu’il a pu écrire : “C’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement : que nous nous aimions l’un l’autre” (1 Jean 3. 11). Dans l’Épître de Jean, l’expression “dès le commencement” se réfère au temps où le Seigneur était sur la terre et avait donné ce commandement aux siens (voir 1. 1, 2).
Mais y a-t-il réellement “un temps de haïr” pour le croyant ? Lisez ces passages du Nouveau Testament : “Mais tu as pour toi que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais moi aussi” (Apocalypse 2. 6). “Les autres, sauvez-les avec crainte, les arrachant hors du feu, haïssant même le vêtement souillé par la chair” (Jude 23). Si vous lisez attentivement, vous remarquerez que nous ne sommes jamais appelés à haïr une personne dans le Nouveau Testament. C’est la différence avec l’Ancien Testament (voir Psaume 139. 21, 22), mais nous devrions haïr ce que Dieu hait : le péché. Ne sommes-nous pas en danger de nous habituer aux choses du monde que la Parole de Dieu appelle péchés ?
Aimons le pécheur, mais haïssons le péché.