Le Seigneur est proche
Après la lapidation d’Étienne, une grande persécution a éclaté contre les croyants à Jérusalem et la plupart ont été dispersés en Judée et Samarie. Philippe va dans une ville de Samarie et y prêche Christ. Beaucoup entendent ses paroles et en tiennent compte, étant aussi impressionnés par les nombreux miracles qu’il accomplit. C’est aussi le cas d’un certain Simon qui avait précédemment étonné les gens par ses sorcelleries. Il est baptisé et il se tient près de Philippe, observant les prodiges et les miracles qu’il fait. La venue de Philippe apporte ainsi une grande joie dans cette ville.
Dieu n’a pas donné immédiatement l’Esprit Saint à ces croyants samaritains, comme il le fait habituellement après la conversion (Éphésiens 1. 13 ; voir Actes 10. 44). Il conduit les apôtres restés à Jérusalem à leur envoyer Pierre et Jean pour qu’ils reçoivent le Saint Esprit par leur moyen, prévenant ainsi tout risque de division entre les chrétiens juifs ou prosélytes (païens convertis au judaïsme) de Jérusalem et ces nouveaux chrétiens samaritains. Arrivés en Samarie, les deux apôtres prient pour ces nouveaux croyants qui ont déjà été baptisés. Ensuite, ils expriment leur communion avec eux en leur imposant les mains et par ce moyen les Samaritains reçoivent l’Esprit Saint. C’est un beau témoignage à l’unité de l’Église où se trouvent maintenant réunies des personnes auparavant si opposées (voir Jean 4. 9).
Mais l’hypocrisie de Simon est aussi démasquée à ce moment-là : en voyant que le Saint Esprit est donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offre de l’argent pour avoir le pouvoir de faire comme eux. Pierre lui montre alors la gravité de son état devant Dieu et ne peut que l’exhorter à s’en repentir.
Au cours de leur retour à Jérusalem, Pierre et Jean annoncent eux aussi l’évangile dans de nombreux villages de Samaritains.