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Le Seigneur est proche

Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur ; car je suis appelé de ton nom, ô Éternel, Dieu des armées ! Je ne me suis pas assis dans l’assemblée des moqueurs, ni ne me suis égayé : à cause de ta main, je me suis assis solitaire.
Jérémie 15. 16, 17
Jérémie (2)
Allégresse et joie du cœur

Jérémie avait été appelé par Dieu comme prophète des nations pour leur annoncer la Parole de Dieu. Mais, s’il avait à donner de la nourriture aux autres, il était aussi vital pour lui de se nourrir de cette Parole ! Lorsqu’il souffrait de voir son message rejeté, il lui était très précieux de trouver les paroles de Dieu. Le prophète ne précise pas quelles étaient ces paroles, mais de la même manière que les serviteurs de Josias trouvèrent le livre de la Loi dans le temple (2 Rois 22. 8), Jérémie trouva au moins quelques parties de la Parole de Dieu. Si d’autres les refusèrent, lui, ne le fit pas. Il les mangea avec joie, ce qui signifie qu’il les a assimilées, qu’il se les est appropriées.

Qu’ils sont nombreux ceux qui, depuis Jérémie, ont trouvé, lors d’expériences précieuses, que la Parole de Dieu a été “l’allégresse et la joie” de leur cœur ! La joie intérieure est quelque chose d’entièrement étranger à ceux qui refusent ou qui feignent d’ignorer ce que Dieu a à leur dire. Beaucoup sont des moqueurs, méprisant ce qu’ils ne comprennent pas. Jérémie dit qu’il ne s’est pas assis dans l’assemblée des moqueurs. Un croyant se rend sûrement compte qu’une telle association est une offense à Dieu, et qu’elle le déshonore profondément. Jérémie ne se réjouissait pas, comme les incroyants ont tendance à le faire en se vantant de leur incrédulité et de leur refus de la Parole de Dieu.

Jérémie dit à la fin de ce verset : “À cause de ta main, je me suis assis solitaire”. En refusant de s’asseoir avec les moqueurs, Jérémie se retrouve seul, mais la puissante main de Dieu est là pour lui donner la force, la confiance et le réconfort. Nous n’avons pas à avoir pitié de Jérémie, mais plutôt à rechercher comme lui la joie pure qu’il a trouvée dans l’affection dévouée à son Seigneur en se séparant du mal.

L.M. Grant

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