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Le Seigneur est proche

Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois.
Jean 9. 25
Je crois, Seigneur !

Ce récit de Jean 9 parle d’un homme aveugle depuis sa naissance. Les disciples demandent à Jésus : “Rabbi, qui a péché : lui, ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?” (v. 2). Voici la réponse que Jésus a donnée : “Ni lui n’a péché, ni ses parents ; mais c’est afin qu’en lui les œuvres de Dieu soient manifestées” (v. 3). Par la désobéissance d’un seul homme, le péché est entré dans le monde (Romains 5. 12), et en conséquence, tous les hommes sont pécheurs, et spirituellement aveugles quant à leur état de perdition. “En effet, il n’y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 22, 23).

Après avoir répondu à cette question, le Seigneur Jésus fait de la boue et l’applique sur les yeux de l’aveugle. Puis il lui dit d’aller se laver au réservoir de Siloé. Il en revient capable de voir. Ses voisins et ses connaissances ne tardent pas à s’assembler, et se demandent comment cela a été possible. Les pharisiens le questionnent et trouvent à redire avant tout au fait que Jésus a fait ce miracle un jour de sabbat. Ils en concluent que cet Homme, Jésus, doit être un pécheur. Voici la réponse inébranlable de cet homme qui avait été aveugle : “Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois”. Sans hésitation et spontanément, il fait cette déclaration hardie : “Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire” (v. 33). Qu’est-ce qui a donné une telle assurance à cet homme précédemment aveugle ? Il a rencontré cet Homme humble et admirable marchant parmi les hommes – Celui qui pouvait dire : “Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8. 12).

Les pharisiens le chassent alors de la synagogue, mais Jésus le rencontre et lui demande : “Crois-tu au Fils de Dieu ?” (v. 35). Il répond aussitôt : “Je crois, Seigneur !”. Et il lui rend hommage (v. 38). Quelle réponse admirable jaillissant d’un cœur touché par la compassion du Seigneur Jésus ! Avez-vous la même assurance que cet aveugle ? Pouvez-vous dire que vous étiez autrefois aveugle, mais que vous avez regardé à Jésus, et que maintenant vous voyez ?

J. Redekop

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