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Le Seigneur est proche

Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux… un temps de chercher, et un temps de perdre.
Ecclésiaste 3. 1, 6
L’Ecclésiaste et le chrétien (11)

Le principe de pertes et profits s’applique aussi au domaine spirituel. Si vous mettez à profit “un temps de chercher” en étudiant avec soin les Écritures, le bénéfice et la bénédiction en seront évidents dans votre vie. Mais si ce n’est pas le cas, il viendra inévitablement “un temps de perdre” où finalement vous perdrez même ce que vous pensiez avoir. Salomon, dans l’un de ses autres livres, a bien des choses à dire à ce sujet : “Mon fils… si tu appelles le discernement, si tu adresses ta voix à l’intelligence, si tu la cherches comme de l’argent et que tu la recherches comme des trésors cachés, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel et tu trouveras la connaissance de Dieu” (Proverbes 2. 1, 3-5). Ce passage donne un conseil précieux pour augmenter notre connaissance de la Parole de Dieu.

Premièrement, prier pour recevoir de l’intelligence. Sans prier pour que Dieu ouvre sa Parole, l’étude de la Bible deviendra un simple exercice intellectuel. Deuxièmement, Salomon parle de chercher comme s’il s’agissait de trésors cachés. Pour acquérir une véritable connaissance de la Parole de Dieu, il est nécessaire d’y travailler. Parmi les choses les plus précieuses de l’Écriture il y a des “trésors cachés”.

Salomon n’encourage pas seulement le croyant à chercher, mais il l’avertit aussi des conséquences de la paresse. “Qui laboure sa terre sera rassasié de pain, mais qui court après les fainéants sera rassasié de pauvreté” (28. 19). C’est aussi vrai pour notre vie spirituelle. Si nous passons tout notre temps à nous occuper des choses de cette terre – même celles qui sont nécessaires – sans prendre le temps de rechercher la nourriture spirituelle, “un temps de perdre” surviendra. La pauvreté spirituelle en résultera. “Le paresseux enfonce sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche” (19. 24). Apprécier la Bible comme la Parole de Dieu ne suffit pas, encore faut-il l’amener “à notre bouche”, nous en nourrir véritablement.

M. Vogelsang

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