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Le Seigneur est proche

Il arriva que, lorsque Sanballat apprit que nous bâtissions la muraille, il se mit en colère et fut extrêmement irrité, et il se moqua des Juifs.
Néhémie 4. 1
Les Samaritains (3)
La moquerie et les menaces

Environ 75 ans après la reconstruction du temple, les Juifs réédifient la muraille de Jérusalem, une tâche qui indique un désir de séparation et de protection. Leurs ennemis déclarés sont les Samaritains, accompagnés d’autres peuples voisins.

Lorsque Néhémie était venu de la cour du roi de Perse, Sanballat (un Samaritain de Beth-Horon) et son allié Tobija (un Ammonite) avaient été “très mécontents de ce qu’un homme fût venu pour chercher le bien des fils d’Israël” (2. 10). Ils s’étaient moqués d’eux, les avaient méprisés et leur avaient fait des reproches. Au chapitre 4, ils sont furieux et se moquent des Juifs. Néhémie se tourne alors vers Dieu dans la prière.

Nous voyons ensuite ces ennemis très en colère conspirer pour attaquer Jérusalem et y créer la confusion. Ils menacent de “causer du dommage” dans la ville (v. 8). Alors Néhémie prie et place une sentinelle “jour et nuit” (v. 9). Lorsque l’œuvre de reconstruction a encore progressé, les ennemis demandent à Néhémie de les rencontrer, pensant alors lui faire du mal. Mais Néhémie refuse d’abandonner ce “grand travail” (6. 2, 3) qui lui avait été confié. Sanballat lui envoie ensuite un serviteur portant une lettre ouverte, diffamatoire, l’accusant à tort de vouloir se révolter (v. 5, 6). Des Israélites sont soudoyés par les ennemis pour qu’ils prophétisent contre Néhémie, pour l’effrayer. Il réalise ce qui se passe et remet la chose à Dieu.

Néhémie n’a pas été découragé par la moquerie, et ne s’est pas laissé arrêter par les menaces : il a résisté aux ennemis, étant ferme dans la foi. Il est un exemple pour nous dans la mise en pratique de ce que nous dit l’apôtre Pierre : “Veillez pour prier” (1 Pierre 4. 7), et encore : “Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi” (5. 8, 9).

Et nous en voyons le résultat : la muraille est achevée “en 52 jours” (Néhémie 6. 15) ! C’est aussi ce que nous dit l’apôtre Pierre : “Mais le Dieu de toute grâce… lorsque vous aurez souffert un peu de temps, lui-même vous rendra accomplis, vous affermira, vous fortifiera, et vous établira sur un fondement inébranlable (1 Pierre 5. 10).

d’après E.P. Vedder

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