Considérons les affirmations admirables de ce verset. À ce moment-là, les rois qui avaient pourtant été établis par Dieu, s’étaient révélés injustes, même en Israël. Les princes également, à qui honneur et dignité avaient été donnés, avaient échoué à représenter Dieu qui les avait ainsi honorés.

En réalité, il n’y a qu’un seul Roi, le Seigneur Jésus Christ, et nous pouvons avoir la certitude et la confiance qu’il “régnera en justice”. C’est ce qu’il fera quand Israël et les nations lui seront assujetties à la fin de la “grande tribulation” (Matthieu 24. 21). Son règne de mille ans de paix sera établi. En outre, il aura agi puissamment en ceux qu’il rendra aptes à gouverner avec lui comme princes pour exercer leur autorité et juger avec droiture.

Bien que tout cela soit vrai, ce verset d’Ésaïe 32 insiste d’abord sur la personne dont il s’agit : c’est “un homme qui sera comme une protection contre le vent”. Cet Homme, Jésus Christ, protégera de toute influence néfaste. Dès aujourd’hui, les croyants peuvent l’expérimenter. C’est de lui que proviennent tous nos secours dans le désert, ce qu’est la terre actuellement pour nous. Il protège les siens, et prend aussi soin d’eux, leur fournissant ce qui est nécessaire, comme “des ruisseaux d’eau dans un lieu sec”. Il sera un abri contre l’orage du terrible jugement de Dieu pendant la grande tribulation.

Cet Homme sera aussi “comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride”. En traversant un désert sous un soleil de plomb, quel soulagement de découvrir un grand rocher qui donne de l’ombre ! Nous lisons qu’Israël a bu de “l’eau du rocher” (Nombres 20. 8), et ce symbole est expliqué en 1 Corinthiens 10. 4 : “le Rocher était le Christ”. Il est ferme, stable, digne de confiance, et sous son ombre, la pression des circonstances qui nous entourent se relâche de façon merveilleuse. Israël l’apprendra un jour. Qu’il est bon pour nous croyants de connaître le Seigneur aujourd’hui !