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Le Seigneur est proche

Considérant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus que c’étaient des hommes sans instruction et du commun, ils s’en étonnaient, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus.
Actes 4. 13
La hardiesse pour parler de Jésus

Les apôtres Pierre et Jean ne craignaient pas de parler de Jésus Christ, le Nazaréen ; ils le faisaient avec hardiesse, disant : “Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés” (Actes 4. 12). Les chefs du peuple étaient certainement très surpris de l’attitude si courageuse de ces deux hommes. Ils pensaient qu’il suffirait de leur défendre avec menaces de parler ou d’enseigner au nom de Jésus (v. 17) pour qu’ils se soumettent aussitôt. Or, au contraire, Pierre et Jean leur répondent avec assurance : “Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu” (v. 19, 20). Ils avaient reçu de Dieu leur mission et la Parole de Dieu était dans leur cœur “comme un feu brûlant” (Jérémie 20. 9).

Après avoir été relâchés, Pierre et Jean retrouvent les autres disciples, et ensemble, ils présentent leur prière à Dieu “d’un commun accord” (v. 24). Ils réalisent alors ensemble, à genoux, un véritable combat pour l’évangile. Leur prière se termine par cette demande : “Donne à tes esclaves d’annoncer ta parole avec toute hardiesse” (v. 29). La réponse divine est instantanée : “Et comme ils priaient… ils furent tous remplis du Saint Esprit et annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse” (v. 31). À plusieurs reprises, dans ce livre des Actes, la hardiesse est mentionnée. Apollos, “homme éloquent et puissant dans les Écritures”, parlait “avec hardiesse dans la synagogue” à Éphèse (18. 24, 26). Paul faisait de même dans cette ville (19. 8) ; il a su parler hardiment devant le roi Agrippa (26. 26), et à Rome, lors de son premier emprisonnement, “il prêchait… avec toute hardiesse, sans empêchement” (28. 31).

Amis chrétiens, avons-nous ce profond désir de “parler au nom de Jésus” ? Ne nous montrons-nous pas parfois bien timides lorsque l’occasion nous est donnée de rendre témoignage pour Christ ? “Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens” (2 Timothée 1. 7). Le Saint Esprit habite dans chacun de nous ; n’ayons pas honte du témoignage, prenons part aux souffrances de l’évangile (voir 2 Timothée 1. 8).

A. Ferrier

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