Le Seigneur est proche
Nous entendons fréquemment dire : Il ne faut pas juger. Qu’en est-il vraiment ? Il y a deux manières de juger : on peut se contenter de dire du mal, de critiquer négativement, ou bien on peut examiner, peser, estimer la valeur d’une chose.
Dieu nous demande d’apprécier les faits ou les propos placés devant nous pour pouvoir prendre des décisions. Nous ne sommes pas appelés à tout accepter, mais à peser la valeur des choses. C’est ce que faisaient les chrétiens de Bérée (voir Actes 17. 11). Mais ce jugement ne peut être fait qu’à la lumière des Écritures. En effet, la Bible est la seule garantie d’une juste appréciation. Nous devons donc être prêts à formuler ou recevoir une critique à partir du moment où elle est fondée sur la Bible. Elle nous dit que le sage reçoit l’instruction, alors que le fou rejette les remarques (voir Proverbes 12. 1 ; 15. 5).
L’Assemblée a aussi la responsabilité de condamner le mal et de juger ceux qui persistent dans un mauvais état (voir 1 Corinthiens 5. 11, 12), et chacun individuellement doit se juger et avoir une conduite dans la sainteté. En revanche, dans le verset cité ci-dessus, Jacques nous enjoint de ne pas juger nos frères. En effet, Dieu seul peut parfaitement juger les intentions de chacun de nos cœurs (1 Samuel 16. 7), et nous devons nous garder de juger les motifs des autres. Lorsque je juge mon frère ou ma sœur légèrement, sans le faire avec amour et sans regarder aux Écritures, je me mets à la place de Celui qui est le “seul législateur et juge”. N’oublions pas d’estimer notre frère comme supérieur à nous-même, en prenant exemple sur le Seigneur qui s’est abaissé lui-même (Philippiens 2. 3). Gardons-nous de critiquer le service d’un autre croyant. Chacun est responsable devant Dieu (Romains 14. 4 ; voir aussi 1 Corinthiens 4. 4, 5).
Tout doit être fait dans l’amour, sans étroitesse de cœur. Nous nous laissons vite influencer par nos caractères, mais le Seigneur nous commande de nous aimer les uns les autres (voir Jean 15. 12, 17). Aussi nos sentiments personnels ne doivent-ils pas influencer notre jugement. “Ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre” (Malachie 3. 16). Parlons-nous en toute sincérité et humilité pour éviter les malentendus, sources de bien des maux.