Le Seigneur est proche
Le fait de planter et d’arracher ce qui est planté évoque le temps des semailles et le temps des récoltes. Après le déluge, l’Éternel a promis aux hommes que “désormais, tant que seront les jours de la terre, les semailles et la moisson, et le froid et le chaud, et l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseront pas” (Genèse 8. 22). Et ce principe naturel de semer et de récolter est employé plus d’une fois dans l’Écriture pour enseigner au croyant des vérités spirituelles. Le Seigneur Jésus lui-même a prononcé la parabole du Semeur (Matthieu 13. 3-9), où il dit que la bonne semence semée est une image de la Parole plus ou moins bien reçue par ceux qui l’entendent, et que dans la bonne terre la récolte a été abondante : les grains “donnèrent du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente” (v. 8).
Dans le service pour le Seigneur, les semailles précèdent aussi la moisson : “Il faut que le cultivateur prenne d’abord de la peine, avant d’obtenir une récolte” (2 Timothée 2. 6). Et il faut non seulement travailler, mais aussi avoir de la patience, comme Jacques le déclare : “Voici, le cultivateur attend le fruit précieux de la terre : il prend patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison” (Jacques 5. 7). Nous sommes facilement tentés de l’oublier, et de nous impatienter ou de nous décourager, lorsque le fruit tarde à apparaître !
Mais il y a un autre principe spirituel très important que la Bible tire de cette image : “Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera” (Galates 6. 7). Il y a, dans notre vie, un temps où nous semons, mais il y aura certainement un temps où nous moissonnerons. Avons-nous semé pour notre “propre chair”, ou “pour l’Esprit” (v. 8) ? Semer pour la chair, c’est agir indépendamment du Seigneur, pour la satisfaction de nos désirs naturels. Cela peut sembler agréable à première vue, mais la moisson risque d’être très amère. Il suffit d’étudier la vie de Jacob pour s’en convaincre C’est pourquoi, “ne nous lassons pas en faisant le bien, car, en temps voulu, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas” (v. 9).