Le Seigneur est proche
En même temps que les milliers de soldats d’Israël, Jonathan avait vu David aller à la rencontre de Goliath, dont la taille, l’allure et les paroles avaient semé la terreur dans le cœur du peuple. Jonathan avait vu cet orgueilleux géant terrassé par l’action de la foi. Mais il y avait plus que cela. Ce n’était pas simplement la victoire obtenue qui remplissait le cœur de Jonathan, mais la personne du vainqueur. Ce n’était pas qu’il estimait moins la victoire, mais il estimait davantage le vainqueur. C’est pourquoi il était heureux de se dépouiller de ses vêtements et de son armure pour en revêtir David, l’objet de son affection.
Il y a là pour nous un encouragement à donner du prix non seulement à notre salut, mais surtout à la Personne qui nous a sauvés ; non seulement à notre rédemption, mais aussi à notre Rédempteur. En effet, ce salut nous a été donné par une Personne qui pour nous est descendue “dans la poussière de la mort” (Psaume 22. 15).
David n’a pas demandé à Jonathan de lui donner ses vêtements ou son épée. S’il l’avait fait, cela aurait ôté à cette scène toute sa beauté. Non, Jonathan s’est oublié lui-même et n’a pensé qu’à David. Il devrait en être ainsi pour nous à l’égard de notre Seigneur, pour que nous puissions dire comme Paul : “Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai considérées, à cause du Christ, comme une perte. Plus encore, je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur” (Philippiens 3. 7, 8).
Que cette disposition d’esprit nous remplisse davantage ! Plus qu’à un groupe chrétien, si chaleureux soit-il, ou qu’à des vérités bibliques, si justes soient-elles, que nos cœurs soient attirés à Jésus et de plus en plus attachés à lui !