Le Seigneur est proche
Au lieu de laisser Dieu continuer à régner sur eux (1 Samuel 8. 7), les fils d’Israël demandent un roi pour régler leurs problèmes. Dieu leur donne Saül qui correspondait à leurs goûts naturels : “homme d’élite et beau”, il était “plus grand que tout le peuple” (9. 2). Il apparaît comme étant à la recherche des ânesses perdues de son père (9. 3). En contraste, David, le roi selon le cœur de l’Éternel (Actes 13. 22), ne jouissait d’aucune considération de la part des autres et prenait soin des brebis de son père (1 Samuel 16. 11). Les ânesses perdues sont finalement retrouvées, mais ce n’est même pas par Saül (9. 4, 20). En revanche, David prendra lui-même de grands risques pour délivrer ses agneaux d’un lion et d’un ours (17. 34-37).
Saül aurait pu être un bon roi s’il avait écouté l’Éternel. Pour lui, comme pour chacun de nous, il n’y a pas de fatalité. Mais à travers ce qui nous est dit de lui dès le début, en contraste avec David, Dieu nous enseigne de façon symbolique. L’ânesse représente la nature humaine faible et turbulente (voir Job 11. 12). Le premier-né des hommes en Israël est comparé au premier-né des ânes : l’un et l’autre devaient être rachetés par le sacrifice d’un agneau (Exode 13. 13). Les brebis et les agneaux sont au contraire, dans toute la Parole de Dieu, les symboles des vrais enfants de Dieu. Saül n’avait ni le cœur ni l’aptitude pour s’en occuper ; il pouvait être un capitaine, mais il n’était pas un berger. De plus, il descendait de Benjamin, tribu devenue la plus petite des tribus d’Israël (1 Samuel 9. 21) à cause de son entêtement dans le mal (Juges 20. 13). “Saül” signifie demandé, car il était la réponse à la demande du peuple. Symboliquement, il représente ainsi la chair (la nature de l’homme dominée par le péché) ; un tel homme était-il vraiment apte à refréner le mal désordonné d’un peuple révolté ?
L’histoire de Saül montre que la chair ne peut jamais réprimer la chair. Avons-nous appris cela dans nos difficultés d’assemblée ? Ce que nos efforts humains ne peuvent qu’aggraver, le Saint Esprit a la puissance et la grâce pour y remédier, si nous le laissons agir pour nous donner ce que le Seigneur a préparé en réponse à ces besoins. Puissions-nous en faire l’expérience !