Le Seigneur est proche
C’est la quatrième et dernière fois que la déclaration du début du verset ci-dessus est mentionnée dans le livre des Juges. Au chapitre 17 (v. 6), elle est en relation avec la négligence des fils d’Israël à l’égard de Dieu ; au chapitre 18 (v. 1), avec leur négligence vis-à-vis de leur prochain, et au chapitre 19 (v. 1), avec leur corruption morale. Ici, dans le chapitre 21, elle est en relation avec leur état moral en général !
Examinons de plus près ce verset. “Il n’y avait pas de roi en Israël”. Cela nous rappelle qu’il n’y avait pas d’autorité, personne devant qui les fils d’Israël soient responsables, pas de limite. Nous entendons souvent cela aujourd’hui, il n’y a pas d’absolus, il n’y a pas d’autorité. C’est ce qui se passe lorsque vous mettez de côté la Parole de Dieu et que vous ignorez volontairement ses enseignements ! Le livre des Proverbes nous rappelle : “Quand il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais bienheureux celui qui garde la loi !” (29. 18). Ne pas tenir compte de la Parole de Dieu aura cette conséquence : il n’y aura bientôt plus aucune vérité de la Parole prise en considération. On n’entend plus cette question : Que dit la Bible ? Ensuite, tout se détériore et les contraintes sont rejetées ! C’est ce que nous voyons dans les premiers versets de 1 Samuel 3 écrits pendant (ou peu après) le temps des Juges. Ils décrivent la condition morale d’Israël : “la Parole de l’Éternel était rare en ces jours-là : la vision n’était pas répandue” (v. 1) ; le souverain sacrificateur “était couché en son lieu”, il avait les yeux troubles, aussi pouvait-il à peine voir que la lampe de Dieu était sur le point de s’éteindre (v. 2, 3).
Même si les conditions morales autour de nous sont sombres et si beaucoup de gens ignorent la Parole de Dieu, Dieu ne restera pas sans témoin ! Il ne laissera pas s’éteindre la lampe du témoignage. Il cherche ceux qui veulent revenir à leur “premier amour” : “Souviens-toi donc d’où tu es tombé : repens-toi, et fais les premières œuvres ; sinon, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes” (Apocalypse 2. 4, 5).