En Romains 8 nous avons donc appris que rien ne peut nous séparer de “l’amour du Christ”.

Cette expression est aussi employée dans l’Épître aux Éphésiens, qui présente le plan de Dieu concernant non seulement notre salut, mais aussi sa propre gloire et la satisfaction de son propre cœur. Nous y sommes considérés comme retirés d’un cimetière spirituel, où nous étions “morts dans nos fautes et dans nos péchés” (2. 1) ; nous avons été vivifiés, ressuscités avec Christ, et nous sommes déjà assis en Lui dans les lieux célestes, attendant seulement d’être assis là, avec Lui, quand il viendra (2. 4-7). L’expression “l’amour du Christ” se trouve dans la prière de l’apôtre qui termine la première partie de l’épître. Cette prière montre ce qui est nécessaire si nous voulons mettre en pratique l’enseignement de cette lettre.

Premièrement, l’apôtre insiste sur le fait que le Christ doit habiter dans nos cœurs par la foi. Comme quelqu’un l’a dit, nous pouvons être assurés que nous demeurons dans son amour. Mais qu’est-ce qui remplit nos cœurs, de quoi sommes-nous occupés jour après jour ? Le cœur est notre centre de contrôle. Donc, si Christ demeure là, tout sera sous son influence et son contrôle plein de grâce.

Deuxièmement, l’apôtre désire que nous puissions connaître l’amour du Christ. Le mot connaître dans la langue grecque originale signifie : connaître par expérience. Savoir que Christ nous aime, ce n’est pas une simple connaissance intellectuelle ; c’est l’apprentissage quotidien, d’heure en heure, de cet amour. Il se réalise au fur et à mesure que nous apprenons à le connaître par sa Parole, et que nous marchons avec Lui à travers tous les hauts et les bas de notre vie, expérimentant ses soins quotidiens. Puissions-nous apprendre chaque jour à mieux connaître son amour !