Le Seigneur est proche
“Vous avez été rebelles à l’Éternel depuis le jour où je vous ai connus”, s’exclamait Moïse à propos du peuple d’Israël, un peuple entêté et rebelle qui avait accumulé les chutes (Deutéronome 9. 24).
Et pourtant, Dieu porte sur son peuple une appréciation radicalement opposée, comme l’indique le verset du jour.
Amis chrétiens, la chair agit encore en nous – comme chez les Israélites au temps de Moïse – et produit des péchés que Dieu condamne. Pourtant, Dieu nous voit comme entièrement justifiés – de la même manière qu’il voyait les fils d’Israël. N’oublions pas que la base sur laquelle nous nous tenons devant lui est l’œuvre parfaite opérée pour nous par le Seigneur Jésus. Dieu ne nous condamne plus ! Il nous dit clairement : “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus” (Romains 8. 1).
Certes, l’Esprit de Dieu juge encore, à la lumière de sa sainteté, ces mauvais actes et tout péché en nous. Ma relation avec lui m’incite à vivre dans la sainteté pratique : “Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite”, dit l’apôtre Pierre (1 Pierre 1. 15). Mais l’Esprit m’indique aussi que Christ ayant porté le jugement à ma place, il n’est pas question d’examiner le niveau de bien auquel je suis parvenu ou le niveau de mal dans lequel je suis tombé devant Dieu. Il s’agit de considérer la question de la valeur du sacrifice de Christ pour moi. Est-elle suffisante pour me laver de tous mes péchés ? Si oui, alors je suis “rendu agréable dans le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6).
Nous ne connaîtrons la vraie paix que si nous en avons terminé avec l’idée que Dieu peut encore nous condamner. Certes, il continue à nous purifier de nos mauvaises actions en les mettant en évidence et en nous amenant à les confesser devant lui, mais nous ne sommes plus sous sa condamnation. “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?” (Romains 8. 31).