Le premier jour d’une nouvelle année est un moment où beaucoup de gens aiment prendre des résolutions. D’autres, comme Jonathan Edwards, prennent des résolutions à tout moment de l’année. Cet homme était l’une des principales figures du réveil spirituel en Amérique au 18ème siècle. Encore jeune homme, il fit une liste de soixante-dix résolutions. La première était celle-ci : Je suis résolu à faire tout ce que je pense ou tout ce que je dis pour la gloire de Dieu et à ne pas avoir égard à mon confort, à mon profit ou à mon plaisir. Mais on lit sa deuxième résolution : Je suis résolu, si jamais je tombe et que je m’affaiblisse au point de négliger de garder l’une quelconque de ces résolutions, à me repentir quand je reviendrai à la raison. Il avait le pressentiment qu’il pouvait certainement, à un moment donné, ne pas tenir ses résolutions.

Au début de l’année, plutôt que de prendre une résolution, il serait bien préférable de nous tourner vers Christ. En lui, il n’y a pas de défaillance et les nouveaux commencements lui appartiennent ! Nous voyons une allusion à cela dans la nuit de la première Pâque en Égypte : “Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois”. Le sacrifice d’un agneau dans chaque maison, cette nuit-là, marquait un tout nouveau commencement pour les Israélites. Ils seraient à l’abri du jugement et ils commenceraient leur voyage vers un nouveau pays, vers la terre promise. C’était vraiment un nouveau départ et le commencement comme peuple nouveau. Tous leurs besoins seraient satisfaits pendant leur voyage. Mais cela commençait par le fait que le sang d’un agneau était versé.

Ce ne sont pas de bonnes résolutions qui nous sont utiles. Nous avons besoin à nouveau de Celui qui est mort pour nous. Les bonnes résolutions sont trop souvent sans suite à cause de notre faiblesse. Le Prédicateur nous a avertis : “Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir” (Ecclésiaste 5. 5). Mais Christ, qui nous a sauvés par “le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20), nous soutiendra et nous portera aussi tous les jours de notre vie. Il “peut sauver entièrement (jusqu’à l’achèvement) ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant afin d’intercéder pour eux” (Hébreux 7. 25).