On a tous entendu, un jour ou l’autre, quelqu’un raconter une expérience particulièrement pénible, en concluant : “C’était l’enfer !”. Cela signifie que cet événement était insupportable, par sa durée et l’intensité de la souffrance qu’il provoquait.

Le mot “enfer” ne figure pas comme tel dans la Bible. Il renvoie cependant aux déclarations de ce livre sur le sort réservé à tous les humains en raison de leurs désobéissances à Dieu, s’ils n’acceptent pas le message de salut de Dieu. Il exprime un éloignement définitif d’avec lui, dans la souffrance et le regret, une existence dans laquelle Dieu n’intervient plus. C’est la “seconde mort” (Apocalypse 21. 8). C’est pourquoi, parler “d’enfer” pour nos problèmes d’aujourd’hui est plutôt inapproprié.

Écoutons plutôt “l’évangile”. Ce mot signifie “bonne nouvelle”, et se trouve plus de 130 fois dans la Bible, traduit tel quel ou par un terme proche ! Il raconte que Dieu a prévu un moyen pour échapper à cette perspective terrible de l’enfer. Nous pouvons prêcher et attester que Dieu a établi Jésus “juge des vivants et des morts”, mais que “quiconque croit en lui reçoit le pardon” (d’après Actes 10. 42-43). Oui, Jésus est celui “qui nous délivre de la colère” de Dieu contre le mal (1 Thessaloniciens 1. 10). Il a lui-même reçu la punition que nous méritions à cause de nos désobéissances à la loi de Dieu. Acceptons simplement son sacrifice pour ne plus jamais risquer le jugement de Dieu. Celui qui croit en lui ne sera pas jugé. “Il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24).