“Ce n’est pas toujours par orgueil, par entêtement ou par lamentable esprit de clocher que les chrétiens sont séparés. C’est aussi une affaire de fidélité à ce que chacun, en son âme et conscience, tient pour la vérité. Le scandale n’est peut-être pas dans le fait que nous n’arrivons pas à penser et à croire tous les mêmes choses. Mais ce qui est probablement scandaleux, c’est que, pensant et croyant différemment, nous ne soyons pas capables de vivre pourtant fraternellement entre chrétiens !” (Philippe Zeissig)

N’oublions pas ces dernières paroles de Jésus à ses disciples, la nuit où il allait être trahi : “Comme je vous ai aimés, aimez-vous l’un l’autre”.

Même si, par obéissance à la Parole de Dieu et fidélité au Seigneur, nous pensons ne pas pouvoir vivre la vie de l’église locale avec certains chrétiens, ne sommes-nous pas appelés par Jésus à nous aimer ? Ces différences affectent nos liens de communion chrétienne, mais surtout ne méprisons pas nos frères et sœurs. Rejetons les fausses doctrines, principalement lorsqu’elles touchent Jésus, sa personne et son œuvre, sans nous juger, sans nous en vouloir… Si nos différences sont trop souvent perçues comme un mur, ne pouvons-nous pas plutôt les voir comme un espace dans lequel chacun peut aller vers l’autre, dans l’amour et la bienveillance ? Nos divisions devraient nous causer de la souffrance, mais aussi nous stimuler à comprendre l’autre, à prier l’un pour l’autre. Encourageons-nous à combattre “pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints” (Jude 3), et pour rien d’autre.