Jésus sort de Jérusalem où il vient d’être condamné à mort : le message de grâce qu’il apportait a été jugé incompatible avec le rigorisme religieux installé par les prêtres. Jésus sort de la société des hommes : ce qu’il est venu proposer en grâce et en amour est trop opposé à la vie et aux habitudes des gens de son temps ; ils ne sont pas prêts à se remettre en question. Jésus sort du monde auquel il était venu apporter le pardon et la paix de Dieu ; le monde se porte mal, et pourtant il refuse le remède offert par Dieu.

La croix que Jésus porte est le signe de son rejet. En ce temps-là, la crucifixion est le traitement le plus terrible qu’on puisse infliger à un homme. Voilà le supplice qu’on fait subir au Fils de Dieu, venu pourtant montrer l’amour et la compassion.

Mais si les spectateurs de cette scène terrible voient en apparence un condamné impuissant, c’est en fait volontairement que Jésus s’offre en sacrifice. Les hommes le rejettent, mais lui accepte de se laisser condamner. La méchanceté de l’homme se manifeste dans ce supplice qui ôte la vie après de terribles souffrances, mais Jésus donne sa vie par amour. Les hommes croient en avoir fini avec lui, mais trois jours après, Jésus sort du tombeau, ressuscité par sa propre puissance, vainqueur de la mort.

Oui, l’amour de Dieu a été plus grand que la méchanceté de l’homme, et aujourd’hui encore ce sacrifice est suffisant pour sauver tous ceux qui croient dans leur cœur que Jésus est mort à leur place, ressuscité et vivant dans le ciel. Le croyez-vous ?