Il est midi. Une femme de Samarie vient chercher de l’eau au puits à l’heure la plus chaude de la journée, pour ne rencontrer personne. Mais un homme est là, il est fatigué et a soif. “Donne-moi à boire”, lui demande-t-il. Elle est surprise, car les Juifs avaient peu de relations avec les Samaritains. Mais il éveille son intérêt en lui parlant de “l’eau vive” qu’il veut lui donner.

L’homme, c’est Jésus, et l’eau vive dont il parle, c’est le Saint Esprit, source de vie, une vie éternelle. Bien qu’elle ne comprenne pas le sens de ces paroles, la femme prend Jésus au mot et désire recevoir cette eau.

Mais elle doit d’abord comprendre qui est celui qui lui parle. Jésus lui demande alors d’appeler son mari. “Je n’ai pas de mari”, répond-elle, et Jésus précise que l’homme avec qui elle vit n’est pas son mari. Toutes ses zones d’ombre doivent venir à la lumière. Réalisant que Jésus connaît tout de sa vie, et le prenant pour un prophète, elle l’interroge et lui parle de la venue du Messie qu’elle attend. Jésus répond : “Je le suis, moi qui te parle”. Alors, elle laisse tout pour courir annoncer la bonne nouvelle en ville. Tous viennent vers Jésus et croient en lui.

Malgré sa réticence à parler à un inconnu, malgré sa faible compréhension, malgré l’humiliation de s’entendre raconter ses écarts, elle accepte ce que Jésus lui dit. Puissions-nous suivre les mêmes étapes : soyons pleins de confiance, avides de connaître Dieu, reconnaissons en Jésus son Fils devenu homme et soyons heureux de l’annoncer comme le “Sauveur du monde”.