Au temps de l’apôtre Paul, les maîtres avaient droit de vie et de mort sur leurs esclaves : ils les avaient achetés, moyennant une certaine somme d’argent, et par conséquent ceux-ci leur appartenaient. Il en est de même aujourd’hui pour les chrétiens : pour les racheter à leur premier maître dur et cruel (Satan), Dieu a payé un prix très élevé : il a donné son Fils Jésus Christ !

Mais Dieu est un maître bon : il nous affranchit, nous libère, nous adopte, et fait de nous ses héritiers. En réponse à un tel amour, ne voudrions-nous pas nous mettre entièrement à son service, pour montrer notre reconnaissance ? Dieu ne nous force pas. Si nous voulons servir égoïstement nos intérêts personnels, il ne nous en empêche pas. Mais le Saint Esprit nous conduit à dire : “Mon Dieu, tu m’as racheté et libéré ; mais je veux être ton esclave, de mon plein gré, car je t’aime et je te fais confiance”.

Ce pas de la foi s’appelle la “consécration”. Se consacrer à Dieu, c’est reconnaître qu’il est le seul maître de notre corps, de notre âme, de notre esprit. Si nous faisons passer ses intérêts avant les nôtres, alors nous expérimenterons la vraie liberté : nous serons délivrés de la tyrannie du Moi (mon Ego). Ce Moi peut chercher sa satisfaction dans de nombreux domaines. Est-ce que je mets à la disposition de mon maître mes forces, mes biens, mon temps, et dans quel but ? Nous sommes de ceux qui “ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 15).