Le croyant est appelé à grandir dans sa vie de foi, pour ressembler de plus en plus à Christ. Dieu intervient dans cette croissance spirituelle.

Cependant, notre responsabilité est également en jeu. Un enfant qui n’accepterait pas la nourriture ou les soins que ses parents lui apportent ne pourrait pas grandir normalement. Le verset du jour nous invite à rejeter toute forme de mal, et à avoir faim de la Parole de Dieu, comme un petit enfant boit avec avidité le lait maternel. Il en résulte une croissance “à salut” : non pas pour obtenir le salut de notre âme, qui nous est acquis définitivement par l’œuvre de Christ à la croix, lors de notre conversion ; mais pour mener une vie chrétienne victorieuse, jalonnée de délivrances face à des obstacles qui nous empêchent de progresser.

Dieu désire que nous ne restions pas passifs, mais que nous engagions notre cœur pour lui, que nous devenions des hommes et des femmes spirituellement matures, expérimentés, des adultes, ce que la Bible appelle “l’état d’hommes faits”. Cela exige de l’énergie, de la volonté, un effort personnel librement consenti.

Cette croissance est progressive, et elle n’est pas réservée à quelques-uns. Elle est à notre portée, si nous la recherchons : “Exerce-toi toi-même à la piété” (1 Timothée 4. 7). L’athlète s’entraîne pour arriver au plus haut niveau ; le musicien s’exerce pour perfectionner sa pratique… De même, nous atteindrons la maturité spirituelle par une vie de communion habituelle avec Jésus Christ, dans la prière, dans l’écoute et la mise en pratique de sa Parole.