Le premier verset cité continue ainsi : “Je ne mettrai pas devant mes yeux une chose de Bélial”, c’est-à-dire quelque chose de mauvais. Cet engagement pris par le roi David est une résolution ferme et radicale. Sommes-nous prêts nous aussi à prendre la décision de ne rien regarder, lire, ou écouter, qui soit mauvais ou impur, dans l’intimité de nos maisons ? Ou est-ce que nous prenons certaines libertés parce que nous sommes chez nous et que personne ne nous voit ? Le prédicateur Charles Spurgeon a écrit : “Ce que nous sommes à la maison, nous le sommes en réalité”.

David a vécu à une époque où les écrans, les magazines, les publicités suggestives n’existaient pas. Aujourd’hui, même à notre insu, nous pouvons très facilement voir des choses dont un chrétien doit se détourner. Et si nous cédons, nous courons le risque de nous habituer progressivement au mal. Alors nous oublions que nous sommes “une habitation de Dieu par l’Esprit” (Éphésiens 2. 22), et que Dieu “a les yeux trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13). Souvenons-nous de l’apôtre Paul qui invitait Timothée, un jeune croyant, à “fuir les convoitises de la jeunesse” (2 Timothée 2. 22), et les croyants de Corinthe à “fuir la fornication” (1 Corinthiens 6. 18). Il ne s’agit pas simplement de résister aux tentations et au mal, mais de les fuir. Dieu veut aider chaque croyant à prendre cette décision de cœur et à la mettre en pratique chaque jour : ne pas jouer avec le feu en laissant le mal s’introduire, même un tout petit peu, dans nos vies personnelles.