Un homme d’État européen, prétentieux et belliqueux, était un athée notoire. Un jour, lors d’un discours, il s’écria :

– Si Dieu existe, il est libre de me détruire. Je lui donne cinq minutes pour me prouver son existence !

Les cinq minutes s’étant écoulées, il déclara :

– J’ai donc la preuve que Dieu n’existe pas.

Avec moins de parti pris et plus de lucidité, il aurait tout aussi bien pu tirer la conclusion qu’un Dieu à qui un homme peut se permettre de donner des ordres à exécuter, ce Dieu-là n’existe pas. Ou encore qu’un Dieu qui prouve son existence en réduisant à néant sa créature, ce Dieu n’existe pas non plus.

Quelle idée fausse et déformée avait-il donc de ce Dieu en qui il ne croyait pas !

Le Dieu révélé dans la Bible, en qui nous croyons, ne se laisse pas donner d’ordre. Mais c’est lui qui “ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent” (Actes 17. 30). Ignorer cet ordre, c’est s’exposer à un châtiment éternel.

Ce même Dieu déclare aussi qu’il ne souhaite pas la mort du pécheur, mais sa vie éternelle. “Il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance” (2 Pierre 3. 9).

Ne faisons pas comme cet homme, n’essayons pas de défier le jugement de Dieu ; cherchons plutôt le contact avec lui. Nous le trouverons à travers son Fils, venu du ciel pour nous le révéler comme un Père plein d’amour. Dieu désire sauver celui qui vient à lui par Jésus Christ.