L’importance de pardonner nous est souvent rappelée, mais nous devons bien reconnaître notre difficulté à le faire ! Et il est encore plus difficile d’admettre pour soi-même le besoin d’être pardonné, car cela demande premièrement de reconnaître ses torts, tant vis-à-vis de nos semblables que de Dieu !

Comme chrétiens, nous savons que Jésus Christ nous a acquis par sa mort à la croix le pardon de Dieu pour toutes nos fautes. Alors pourquoi avons-nous tant de mal à admettre nos torts et à les confesser, c’est-à-dire à les exprimer à la personne qui a été offensée, même si nous n’avions pas l’intention de faire du mal ? Nous avons parfois tendance à hésiter avant d’en arriver à une confession sincère : “Ce n’est pas si grave !” ou : “Et l’autre aussi, il a des torts !” Nous pouvons tenter de faire diversion par des actes de piété visibles, mais Dieu désire que nous confessions d’abord notre faute à celui que nous avons offensé (Matthieu 5. 23-24).

Il est tout aussi important de reconnaître nos fautes devant Dieu. Il veut la vérité dans notre cœur. Alors il nous interpelle, nous amène à réaliser le mal que nous avons commis et à le lui avouer. Une vraie confession fait échec à Satan et honore le Seigneur ; notre conscience est libérée, notre joie retrouvée. Le trouble intérieur, l’amertume et le remords font alors place à la paix de Dieu.

“Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).