La période de pandémie de Covid-19 a été l’occasion avec mon épouse de parcourir la campagne, quand les sorties ont été à nouveau autorisées. À l’aide d’une application sur notre téléphone portable, nous avons redécouvert la beauté de toutes ces fleurs des champs parmi les plus communes, avec leurs noms et leurs cycles de vie.

Arrêtons-nous devant cette parole de Jésus Christ, tout à fait remarquable : “Étudiez les lis des champs”. Qui aurait pensé comparer la gloire du grand roi Salomon, décrite dans la Bible (1 Rois 10), avec la beauté simple d’une fleur, somme toute assez répandue au printemps ? Avons-nous pris le temps d’observer et de nous émerveiller de ce que la nature nous offre comme témoignage de la grandeur de Dieu ? La forme harmonieuse des fleurs comme celle d’un lis, la variété des couleurs, forcent l’admiration, tout autant que les interactions avec d’autres espèces végétales ou animales, et leur équilibre dans le monde du vivant. Il y a donc, dans le monde végétal, quelque chose de plus grand et plus précieux aux yeux de Dieu, que la gloire d’un roi. Alors même que les biologistes tirent la sonnette d’alarme sur la disparition de nombreuses espèces, réfléchissons à la perfection de ce que Dieu a voulu et nous donne à contempler dans sa création. Sans pouvoir toujours comprendre le processus de développement de la vie sur la terre, sachons attribuer à Dieu la gloire et la grandeur qui lui reviennent. “Éternel ! que tes œuvres sont grandes !” (Psaume 92. 6).