La Bonne Semence
Il y a près de 4000 ans en Mésopotamie, une jeune fille, Rebecca, puise de l’eau pour sa famille. Un soir, un étranger se présente, avec dix chameaux. À sa demande, Rebecca lui donne à boire, et ajoute : “Je puiserai aussi pour tes chameaux”. Cet homme lui est inconnu, elle ne lui doit rien. Pourtant sa bienveillance envers lui va jusqu’à dépasser la demande qui lui a été faite.
Cet étranger est en fait un serviteur envoyé par Abraham pour trouver une épouse à son fils Isaac. Il avait demandé à Dieu un signe : que la jeune fille qui propose d’abreuver ses chameaux devienne la femme d’Isaac. Sans le savoir, Rebecca a accompli ce signe !
Ses proches l’interrogent : “Iras-tu avec cet homme ?” Elle répond : “J’irai !” Quel acte de foi ! Rebecca a compris la volonté de Dieu et quitte sa famille pour rejoindre son futur mari. Au bout du voyage, elle aperçoit de loin un homme seul, qui médite et pense à Dieu. C’est Isaac, celui à qui elle est promise.
Bien sûr, le contexte socio-culturel de ce peuple nomade est très différent du nôtre, et le récit de cette demande en mariage ne peut être transposé littéralement aujourd’hui ! Mais Rebecca nous donne un bel exemple de foi et de soumission paisible à la volonté de Dieu. En effet, l’engagement dans le mariage n’est-il pas un acte de foi en Dieu qui unit deux êtres pour la vie ? Les fiancés, même s’ils croient déjà se connaître, font confiance à Dieu pour envisager le mariage et vivre avec son aide leur histoire conjugale, dans un amour réciproque et durable.