Ève est connue pour avoir cédé à la tentation dans le jardin d’Éden, mais sa vie est aussi marquée par l’espérance et la foi. Alors que Dieu prononce les sanctions pour la désobéissance d’Adam et Ève, il donne aussi une prophétie : la descendance d’Ève brisera la tête du serpent (Genèse 3. 15). Quel message d’espérance ! Le mal ne sera pas le plus fort et c’est un descendant d’Ève qui en sera le vainqueur ! Sur la croix Jésus prendra sur lui les péchés de tous ceux qui croient, et les pardonnera une fois pour toutes. Par sa mort et sa résurrection, Jésus vaincra Satan, qui “avait le pouvoir de la mort” (Hébreux 2. 14). En tant que mère de tous les vivants et ancêtre de celui qui vaincra le mal, Ève (“vivante”, ou “source de vie”, en hébreu) porte particulièrement bien son nom.

Ève a foi en cette promesse. À la naissance de son premier enfant, elle dit : “J’ai acquis un homme avec l’Éternel” (Genèse 4. 1). Elle est la première à utiliser ce nom pour parler de Dieu, elle est consciente de sa puissance. À la naissance de son troisième fils, Seth, Ève s’écrie : “Dieu m’a attribué une autre descendance au lieu d’Abel ; car Caïn l’a tué” (Genèse 4. 25). Elle exprime ainsi la douleur que lui a causée la mort d’Abel, mais parle aussi des soins de Dieu qui lui donne Seth. Il sera à la tête d’une lignée d’hommes de foi.

Ève, femme de foi malgré ses faiblesses, a su faire confiance à son Dieu et croire en ses promesses, dans la joie comme dans la détresse.