“Le pasteur m’a donné un livre qui racontait la conversion d’une Pakistanaise. Le récit était identique en plusieurs points à ma situation : la peur de la mort, la crainte d’aller en enfer, cela m’inquiétait aussi sans que le Coran puisse me donner de certitude sur mon salut.

Peu après, j’ai proclamé dans une prière le nom béni du Seigneur Jésus Christ. Je me suis senti alors comme déchargé d’un lourd fardeau ; une paix et un sentiment de bien-être inexplicables m’ont rempli. J’ai rencontré de l’amour de la part de mes frères et sœurs chrétiens, cela m’a beaucoup encouragé. Un peu plus tard, le 17 avril 1988, j’ai été baptisé.

Ma famille a beaucoup souffert de ma conversion au Christ. Socialement elle était mal vue. Elle souffrait par amour en pensant que j’étais devenu un mécréant, un potentiel candidat pour l’enfer. Cette souffrance l’amenait à payer des consultations chez les marabouts pour me délivrer de l’emprise du christianisme.

Plus tard, depuis Dakar, j’ai écrit une lettre à mes parents pour leur dire qu’ils devaient arrêter ces consultations sataniques, cela ne servait à rien, si ce n’était à leur faire dépenser de l’argent inutilement. Le courrier est arrivé au moment même où ils tenaient ces cérémonies. Mon neveu, qui a lu la lettre aux parents, a été interpellé par cette coïncidence. Comment pouvais-je savoir ce qui se passait chez eux, alors que j’étais à 2800 km de là ? Cela a été un élément déclencheur dans sa vie pour se tourner vers le Seigneur. Ainsi le travail de l’Esprit Saint a commencé dans ma famille.”