Annie, une croyante âgée, vit dans une maison de retraite. Aujourd’hui, elle ressent du découragement en repensant à sa vie ; elle regrette d’avoir consacré si peu de temps à Dieu. Il lui a pourtant offert tant de choses : le salut, une vie paisible… Elle se sent maintenant inutile, et regrette de ne pas avoir mieux employé son temps pour servir Dieu lorsqu’elle avait davantage d’énergie.

L’amour de Dieu est inconditionnel ; il nous a aimés le premier, et veut nous offrir le salut gratuitement. Il ne nous demande pas d’accomplir de bonnes actions pour le mériter.

Toutefois, Dieu nous encourage à offrir notre corps en “sacrifice vivant” (Romains 12. 1). Quand nous réalisons son amour pour nous, alors cela nous pousse à nous consacrer à lui, et il produit en nous l’intention et l’énergie pour des travaux qu’il veut nous confier.

Mais quand la vieillesse arrive, les forces déclinent et nous pouvons nous sentir inutiles. Les regrets et la culpabilité peuvent nous envahir : avons-nous employé notre vie comme Dieu le voulait ? Souvenons-nous alors du verset cité en tête de ce feuillet. Même affaiblis, sur un lit d’hôpital, nous pouvons le prier, le louer et attendre le retour de Jésus Christ. Rassemblons nos forces pour présenter à Dieu notre adoration pour ce qu’il est, pour le salut qu’il nous a offert par le don de son Fils unique. Gardons les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, qui reviendra bientôt nous prendre auprès de lui. Et souvenons-nous que tout ce qui aura été fait pour lui sera récompensé ! (Matthieu 10. 41-42).