Le matin de Pâques, Jésus ressuscite. La première personne à laquelle il se montre est Marie de Magdala. Il lui délivre un message merveilleux : “Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu” (Jean 20. 17). Désormais, tous ceux qui croient à la valeur de l’œuvre salvatrice du Christ sont appelés “enfants de Dieu” (Jean 1. 12). Oui, le croyant a le bonheur d’avoir une relation vivante avec un Père céleste, et tout ce que cette relation implique : confiance, respect, amour, communion.

Quel Père j’ai dans les cieux ! Il s’intéresse à moi, à mes petits problèmes du quotidien comme à mes grands choix de vie, à mes soucis matériels comme à mes profonds besoins affectifs. Il y apporte les réponses de son amour. Écoutons les paroles de Jésus : “Ne soyez donc pas en souci, en disant : Que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ?… Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela ; mais cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain” (Matthieu 6. 31-34).

Avec de telles promesses, pourquoi sommes-nous si souvent anxieux, préoccupés, ou déstabilisés lorsque nos projets sont contrariés ? Gardons une entière confiance en notre Père céleste. Confions-lui par la prière nos interrogations. Il nous connaît parfaitement, et sait exactement ce qui nous convient. Il peut permettre des obstacles sur notre chemin pour que nous connaissions davantage son amour, car il veut toujours “nous faire du bien à la fin” (Deutéronome 8. 16).