Adam et Ève ont désobéi à Dieu et ont mangé le fruit de l’arbre défendu. Le péché est alors entré dans le monde, et avec lui les souffrances et la mort. On entend parfois dire : Tout cela, seulement pour avoir mangé un fruit ? Était-ce si grave ?

Dieu, en plaçant Adam et Ève dans un jardin merveilleux, leur avait donné toutes les raisons de lui faire confiance. Et en leur défendant de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il les avait clairement avertis des conséquences : “Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement” (Genèse 2. 17). Satan a cependant osé contredire Dieu. Il a même insinué que Dieu voulait priver Adam et Ève de quelque chose de bon (voir Genèse 3. 4, 5), et ils ont cru celui qui est “menteur et le père du mensonge” (Jean 8. 44). Au lieu de faire confiance à Dieu, ils ont douté de sa bonté. Quel affront envers leur Créateur !

Devons-nous être surpris devant le désastre qui a suivi ? L’homme a délibérément choisi Satan comme son maître, celui qui est devenu “le chef du monde” (Jean 14. 30). L’histoire de l’humanité prouve que Satan est un maître cruel qui, loin de désirer le bonheur de l’homme, cherche à l’entraîner dans le malheur, loin de Dieu. Oserait-on accuser Dieu des épreuves que l’humanité endure ?

Ce qui est merveilleux, c’est que Dieu a eu compassion de nous. Oui, l’offense faite à Dieu par le péché de l’homme était si grave qu’il a fallu le sacrifice sur la croix de Jésus Christ, pour nous délivrer de la puissance du diable (Hébreux 2. 14, 15), et nous donner la paix.