Au début du christianisme, les apôtres Paul et Silas sont incarcérés pour avoir parlé de leur foi. Ils sont avec d’autres détenus mais, malgré leur condamnation injuste, ils chantent des cantiques devant tous, même en pleine nuit ! (Actes 16. 25)

Paul, dira un jour qu’il a été abandonné de tous ses amis mais que Jésus s’est tenu près de lui, dans la prison (2 Timothée 4. 17). Non, Jésus ne corrige pas forcément les injustices de ce monde, mais oui, il offre sa présence réelle, ressentie comme telle, à celui qui souffre. Et il peut transformer une prison en un lieu où l’on chante des cantiques !

Il est vrai que lui-même a été l’objet de la pire erreur judiciaire de tous les temps. Lui, le seul juste que la terre ait porté, le seul qui n’aurait jamais dû être condamné, le seul qui n’avait fait que du bien aux autres, lui a été condamné à mort… Mais au lieu de se plaindre de son sort, il demande à Dieu de pardonner à ses bourreaux, et il répond au cri d’un repris de justice repentant, condamné pour avoir transgressé la loi. Il lui donne la certitude qu’il sera au paradis avec lui, le jour même (Luc 23. 43).

“Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement” (1 Pierre 2. 21-23).