Lorsqu’on demande à quelqu’un ce qu’il pense du christianisme, les réponses concernent généralement son aspect visible : une religion avec ses rituels, différents courants, des professions de foi, des statistiques sur le nombre de pratiquants… Mais on entend peu parler de ce qui ne se voit pas et qui est pourtant l’essentiel : la foi véritable, la conviction intérieure, et le lien qui en résulte entre le croyant et son Seigneur. Ce lien invisible est de nature spirituelle. La Bible nous apprend qu’il existe aussi des liens spirituels entre les véritables croyants. Dès qu’une personne croit dans son cœur et passe par ce que Jésus appelle la nouvelle naissance, elle reçoit le Saint Esprit et se trouve unie, d’abord au Seigneur, mais aussi à tous les croyants du monde entier. Ensemble ils forment l’Église, le corps universel du Christ.

Si l’Église est divisée et dispersée sur la terre, si elle doit parfois se cacher à cause des persécutions dans certains pays, elle conserve une harmonieuse unité spirituelle. Cette unité se montre d’abord par l’amour mutuel que Dieu verse dans nos cœurs, un amour différent, dans sa nature et sa profondeur, de l’amitié ou de la sympathie naturelle entre des personnes qui sont du même avis. Ensuite il y a les joies et les peines partagées entre croyants. Si un croyant souffre, les autres souffrent aussi avec lui, et s’il se réjouit, cette joie est partagée, à cause de ce lien unique et indestructible.

Notre foi a-t-elle discerné la réalité et la beauté de l’unité spirituelle de l’Église ?