Au Château de Castelnaud, en Dordogne (France), de nombreuses armures du Moyen Âge sont exposées. Mais ce qui n’est pas visible, c’est la tunique en lin qu’il fallait mettre avant d’endosser l’armure.

La Bible dit que le croyant doit revêtir une armure (Éphésiens 6. 10-20). Mais il y a également une étape préalable : “mettre une tunique”, c’est-à-dire “revêtir” Christ. Être revêtu, c’est l’avoir accepté comme Sauveur et manifester ses qualités : justice, humilité, douceur, patience et bonté extrêmes… reflets de sa nature qui est amour et lumière. C’est l’opposé de ce que je suis, pécheur devant Dieu. À tous ceux qui reconnaissent leur faillite, Jésus se présente comme le Sauveur. Il a donné sa vie à la croix pour délivrer chacun d’eux. À celui qui se tourne vers lui, il donne la vie éternelle. Alors, “revêtir Christ”, c’est vivre de cette vie nouvelle qu’il nous a acquise.

C’est le point de départ d’une vie de chrétien. Mais dans ce monde qui a crucifié le Christ, le chrétien fait rapidement l’expérience de l’influence de Satan qui nous éloigne de Dieu.

Face au danger, quelquefois il faut clairement fuir – par exemple les tentations ou les mauvaises fréquentations qui nous conduisent à pécher – car nous n’avons pas de force en nous-mêmes face à ces sollicitations. Mais Dieu nous invite aussi à combattre, quand Satan attaque la foi des chrétiens. Combattre, c’est alors revêtir une armure pour résister à ces attaques, comme Jésus l’a fait en citant la Parole de Dieu (Matthieu 4. 1-11).

C’est ce que nous verrons demain !